Cette année marque le 70e anniversaire du décès de Mary Travers, plus connue sous le nom de La Bolduc ou de Madame Bolduc (Newport, Gaspésie 1894 - Montréal 1941). Elle est considérée comme la première chansonnière canadienne française. Couturière, musicienne autodidacte, elle commença à avoir du succès dans les salles de Montréal à la fin des années 1920.
[caption id="attachment_1405" align="alignright" width="180" caption="Musique en feuille de la chanson « Ça va venir découragez-vous pas ». Source : Bibliothèque et Archives Canada/Collection de la musique © Domaine public nlc-2545"]Ses chansons, inspirées du folklore et des veillées musicales populaires, rencontrèrent un vif succès grâce à ses textes comiques, ses anecdotes de la vie quotidienne et son ton engagé. La Bolduc innova en utilisant la turlute, une forme d'expression musicale qui consiste à chanter rapidement des onomatopées. Vous ne voyez pas vraiment ce que c'est ? Écoutez le reel turluté enregistré en 1930 : Reel turluté, de La Boduc (1930)
Aujourd'hui, l'expérience musicale interactive Les enfants de la Bolduc, regroupe huit artistes contemporains : Ariane Moffatt, Chloé Sainte-Marie, Radio Radio, Random Recipe, Le Husky, We are Wolfes, Socalled, Krista Muir et les Abdigradationiste, qui rendent hommage à La Bolduc. Chaque artiste a créé sa turlute et sur le site web vous pouvez créer vos propres mélodies en les mixant.
La Machine à Turlute, créée dans le cadre du projet, se promène au Québec. Pour suivre son itinéraire, consultez le site.
Un album numérique, regroupant les créations des huit artistes, devrait sortir à l’automne et une série de web documentaire sera diffusée sur TV5.ca et Sympatico.ca.
Informations pratiques
Montréal : le 25 août au parc Lafontaine ; le 26 août au Square Philips. Du 21 au 25 septembre au festival Pop Montréal.
Rouyn-Noranda : 2 et 3 septembre dans le cadre du Festival des musiques émergentes.
Revenons sur les principales annonces de ces dernières semaines, qui intéressent les personnes immigrantes au Québec.
La rentrée universitaire d’automne a été marquée par une baisse du nombre d’étudiants étrangers, confrontés à une nouvelle réalité qui influence leur intégration autant que leur réussite.