Si vous venez d’arriver au Québec, une des premières difficultés que vous allez devoir surmonter est celle de la conduite locale. Pour le meilleur comme pour le pire, vous devrez vous adapter aux règles propres à la province car beaucoup diffèrent de votre pays d’origine. Pour commencer, vous devez contacter la Société d’Assurances Automobile du Québec (SAAQ) afin d’obtenir votre permis de conduire québécois. Gardez cependant à l’esprit que votre permis est provincial, ce qui veut dire que si vous quittez le Québec pour une autre province canadienne, vous devrez faire une nouvelle demande. Voici quelques conseils pour affronter la route ici.
Vous l’entendrez dans les bouches de tous les nouveaux arrivants : au Québec, les gens sont beaucoup plus civilisés sur la route que dans la majorité des pays. Moins stressés, les Québécois klaxonnent peu et pour cause : on ne l’utilise ni pour manifester sa colère, ni pour célébrer un événement mais uniquement en cas d’extrême nécessité, sous peine de recevoir une amende de 100$ minimum.
Si l’ambiance est plutôt bonne sur la route, libre à vous de la maintenir en connaissant le code de la route québécois, car même entre les villes de la province, certaines règles peuvent changer.
Même si certaines autoroutes ont des noms (Autoroute de l’Acier par exemple), vous les verrez plus souvent indiquées par des numéros. Les nombres pairs renvoient aux autoroutes qui vont d’est en ouest tandis que les nombres impairs font référence à celles qui vont du nord au sud. L’autoroute 50 relie ainsi Gatineau à l’Ange Gardien tandis que l’autoroute 15 relie Montréal à Mont-Tremblant.
Plus encore, les autoroutes à deux chiffres désignent les autoroutes principales alors que les autoroutes à trois chiffres indiquent les routes secondaires, souvent préférées aux premières pour leurs paysages idylliques et villages pittoresques en cas d’excursion. Gardez toutefois à l’esprit qu’il n’y a presque jamais d’aires d’autoroutes. Pour l’essence, les encas et les envies pressantes, vous devez quitter l’autoroute ; une information non négligeable pour vos voyages en famille.
Enfin la vitesse maximale autorisée n’est que de 100km/h alors modérez vos ardeurs !
De son itinéraire hors du commun, Kim Thúy a choisi l’écriture en partage, quand la beauté des mots sauve des maux du monde.
Choisir la bonne formation pourrait bien faire progresser votre carrière et vous permettre de saisir de nouvelles opportunités.