Obtenir une première expérience de travail québécoise est un défi pour plusieurs immigrants. Pour y arriver, plusieurs se tournent vers les agences de placement temporaire. En effet, 1/3 des salariés d’agence sont nés à l’extérieur du Canada. Si faire affaire avec une agence qui joue le rôle d’intermédiaire entre vous et l’entreprise en vous proposant un placement permanent peut être efficace, il en va tout autrement du placement temporaire qui correspond davantage à des mandats d’intérim. Pourquoi?
La place de plus en plus marquée qu'occupent les agences de placement dans le marché du travail (en 2011, les quelques centaines de bureaux d’agence québécois ont déclaré des revenus de plus d’1 milliard 343 millions de dollars) contribue au développement d'un contexte de précarité professionnelle. Les conséquences sont majeures sur la vie au travail. On parle principalement :
On peut fortement en douter puisque, dans bien des cas, ce qu’on vous proposera, ce sont des expériences de travail non qualifiantes. Les affectations obtenues sont bien souvent hors du secteur de travail souhaité. Elles ne permettent donc pas de bonifier votre CV. Dans la mesure où l’intérim risque de vous confiner à des emplois temporaires, sous-payés, sans véritables liens avec vos compétences, on peut douter qu’il soit la voie à privilégier.
Le recours aux agences de placement n'est pas la seule façon d'obtenir une première expérience québécoise. Plusieurs postes se trouvent dans le marché caché. Les organismes en employabilité sont là pour vous aider à découvrir d'autres sources de pistes d'emploi.
La Commission des normes du travail et l'organisme Au bas de l'échelle peuvent également répondre à vos questions concernant le respect de vos droits. N’hésitez pas à les consulter en cas de besoin.
Vers un emploi dans la fonction publique québécoise.
Il est souvent gagnant de vous perfectionner dans votre secteur d’activité de façon à comprendre les méthodes et usages de votre nouvel environnement de vie.