Nous poursuivons, dans cet article, notre objectif de vous informer des différents aspects de la location d’un appartement meublé dans le Grand Montréal. Nous traiterons ici de la négociabilité des tarifs et des taxes à payer sur une location.
Il faut savoir, tout d’abord, que la négociation du prix d‘un loyer n’est pas dans l’ADN des Québécois. Ici, il est «normal» de négocier le prix d’une voiture, d’un objet trouvé dans un marché aux puces, etc... Mais pas le loyer d’un logement. Les loyers de logements non-meublés sont, dans l’immense majorité des cas, à prendre ou à laisser. Le cas des locations meublées peut différer. Si la location s’effectue directement avec le propriétaire de l’appartement meublé, ne soyez pas surpris qu’il/elle réponde avec une certaine agressivité à vos propositions, insulté que vous remettiez en question le tarif. Heureusement, tous n’auront pas cette réaction et, dépendant des conditions de votre offre, seront ouverts à ajuster leur prix. Dans le cas d’une location par l’entremise d’une agence de location, la négociation sera plus facile puisque ces entreprises, étant en affaires, sont plus familières avec ce genre de discussion.
Si vous souhaitez louer en haute saison pour un mois, vous aurez du mal à obtenir un tarif plus bas que celui qui est affiché. En effet, en mai, juin, juillet et août et même septembre, les locations vont bon train et les prix sont moins flexibles. Si, toujours en haute saison, vous souhaitez louer pour plusieurs mois, vos chances sont meilleures. C’est en novembre, décembre, janvier et février que les tarifs de location sont les plus flexibles et qu’il est le plus facile de négocier des prix à la baisse surtout pour une location sur une longue période. De plus, si vous vous éloignez de quartiers plus en demande tels le Centre-Ville, le Vieux-Montréal et le Plateau Mont-Royal, vous bénéficierez de tarifs plus avantageux, tout en profitant de transports en commun. Il ne faut donc pas se gêner, quand les conditions vous sont favorables, pour discuter de prix avec le propriétaire ou l’Agence de location.
Légalement parlant, si votre location couvre une période de moins de 31 jours, vous devrez payer des taxes. Si vous louez pour une période de plus de 31 jours, disons pour un mois et plus, vous n’en payerez tout simplement aucune. Quelles taxes ? - La taxe sur les produits et services (TPS) de 5%; - la taxe de vente du Québec (TVQ) de 9,975%; - La taxe sur l’hébergement (3,5%). Toutefois, si votre location s’effectue «au noir», en argent comptant, auprès de certaines agences ou propriétaires, vous ne paierez pas de taxes même pour une location de 31 jours et moins, mais, en retour, sachez qu’elle s’effectue dans l’illégalité et qu’en cas de problème, vous n’aurez pas ou très peu de recours.
Carmen
Réseau Appartements et Gîtes au Québec www.ragq.com
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