Peut-être avez-vous déjà entendu ce nom à la radio ou encore à la télévision. Peut-être l’avez-vous lu dans le journal ou sur Internet. Bref, en ce moment au Québec, le nom Guy Delisle ne passe pas inaperçu. Pour les amateurs de la bande-dessinée, cet auteur québécois ravira votre amour de ce « neuvième art ». C’est sa dernière parution Chroniques de Jérusalem (Éditions Delcourt) qui fait de Guy Delisle, né en 1966 à Québec, un auteur marquant de la bande-dessinée francophone, en particulier de la bande dessinée québécoise. Effectivement, compte tenu du faible nombre de francophones en Amérique du Nord, la bande-dessinée québécoise a toujours eu un peu de mal à se faire connaître. Avec ses œuvres, Guy Delisle vient certainement contribuer à la promotion de la bande-dessinée québécoise à travers le monde. En ce moment, Chroniques de Jérusalem occupe une place de choix dans les librairies de Montréal. Que raconte cette bande-dessinée ? Et pourquoi suscite-t-elle l’intérêt et la curiosité d’un grand nombre de personnes ? Pour avoir lu et relu cette magnifique bande-dessinée, il m’a semblé que je comprenais un peu mieux le conflit israélo-palestinien. Ayant vécu une année complète de 2008 à 2009 au cœur de la ville sainte en compagnie de sa famille, l’auteur nous livre le compte-rendu de ses expériences, de ses impressions, de ses étonnements. Tout au long de son récit, nous suivons de près Guy Delisle dans sa vie quotidienne. Nous pouvons donc constater à quel point le conflit s’imprègne dans toutes les facettes de la vie, du supermarché au parc d’amusement. Il nous explique le conflit à l’aide d’un regard naïf et qu’il souhaite distancié, ce qui lui permet d’absorber toute l’information possible sur le sujet et de ne poser aucun jugement définitif sur ce qu’il voit. Guy Delisle a remporté le prix du Meilleur Album 2012 au dernier festival de bande dessinée d’Angoulême. Afin d’en connaître davantage sur l’auteur et sur ses œuvres, je vous invite à consulter son site. Bonne lecture !