Publié le 11 mai 2016
Avant de vous embaucher, le recruteur doit s'assurer de prendre la bonne décision et vous demande des références. De votre côté, vous êtes-vous préparé à cette étape?
Le recruteur peut vérifier auprès de vos contacts professionnels les activités et les renseignements vous concernant évoqués lors d’une entrevue. Cette étape arrive souvent à l'issue d'un processus de recrutement, autrement dit cette vérification permet au recruteur de valider son intention de vous embaucher!
Dans un contexte professionnel où la mobilité et les postes occupés se multiplient, la vérification des références devient de plus en plus une étape incontournable d'un processus de recrutement.
Dans ce cas, votre futur employeur à l'obligation d'obtenir votre consentement pour contacter vos références. Il n'est pas nécessaire de les mentionner dans votre CV ou de les joindre à votre candidature, vous ne les fournirez qu'à la demande du recruteur.
Lors de l'entrevue vous devriez avoir avec vous les coordonnées d'au moins 3 références à fournir au besoin. Vos anciens ou actuels superviseurs sont souvent les références privilégiées par les recruteurs.
Aussi est-il d'autant plus important de quitter vos emplois (démission ou licenciement) dans les meilleurs termes possibles pour garantir votre réputation professionnelle.
En réalité, toute personne vous ayant côtoyé dans un cadre professionnel et pouvant attester de vos compétences pourraient servir de référence. Autrement dit, des collègues et d'anciens professeurs peuvent aussi figurer sur votre liste de références.
Vous devez prévenir vos références qu'elles pourraient être contactées et vous assurer de ce qu'elles transmettront comme message vous concernant. Assurez-vous d'avoir choisi les bonnes personnes!
Sachez qu'aujourd'hui on peut contacter facilement vos références par courriel ou par téléphone même à l'international. La seule exigence est d'indiquer des références qui parlent français ou anglais. Le bénévolat est une autre piste à envisager, en plus de vous familiariser avec le marché du travail ici et de vous offrir votre première expérience, votre implication pourrait vous servir de référence québécoise!
Pour résumer, prenez vos précautions et soyez en contrôle de ce qui se dit sur vous : vous avez la responsabilité de prendre en charge votre image de marque!
Pauline Servel
Conseillère en emploi
Fondation Ressources-Jeunesse
Auteur : FRJ
L’histoire de la FRJ commence en 1979, à partir d’une vision partagée entre le Père Jacques Dostie et Robert Busilacchi, celle que le travail est un vecteur d’intégration sociale dans la société Québécoise. Depuis 40 ans la FRJ, Organisme à But Non Lucratif (OBNL) est un acteur important et reconnu dans le secteur de l’emploi à Montréal.
Autres conseils d'experts
Même si les universités québécoises demeurent très compétitives par rapport à l’offre nord-américaine, elles n’en demeurent pas moins coûteuses. Mais si les frais de scolarité peuvent s’avérer élevés pour les étudiants étrangers, un certain nombre de mesures et d’initiatives d’aide au financement existent pour que ces derniers ne soient pas un frein à l’éducation et à la mobilité internationale des étudiants.
Au Québec, tous les étudiants paient des droits de scolarité, dont le montant est fixé par le gouvernement provincial. Les sommes sont bien évidemment différentes selon le statut de l’étudiant, son pays d’origine, ainsi que le niveau d’études envisagé. Étudiant du Québec et étudiant canadien non-résident du Québec, réfugié, étudiant étranger titulaire d’un permis d’études, résident permanent, premier, second et troisième cycle : à chaque cas de figue, les frais de scolarité sont susceptibles de varier sensiblement. Certains pays ont signé avec le Québec des accords bilatéraux de mobilité universitaire, qui prévoient aménagements de frais de scolarité à destination des étudiants. En plus des accords bilatéraux, certains étudiants étrangers peuvent être exemptés de droits de scolarité supplémentaires en fonction de l’excellence de leur dossier académique par exemple. D’autres bénéficient de programmes de bourses privées, voire de bourses et de prêts gouvernementaux.
Isabelle Dalceggio, coordinatrice ressources socio-économiques à l'Université de Montréal, conseille vivement de s’informer sur les aides financières offertes aux jeunes venus étudier dans les programmes pédagogiques québécois : « Quelle que soit votre situation, vous pouvez en savoir plus en vous rendant dans les bureaux des étudiants internationaux situés sur votre campus. Il y a là des conseillers qui peuvent vous orienter». En effet, il serait dommage passer à côté d’une aide dont vous pourriez bénéficier, faute d’avoir reçu les bonnes informations. Isabelle Dalceggio rajoute qu’outre ces aides régulières, il y a aussi des volets d’offres d’urgence de type bons alimentaires ou de transport, voire des paniers de Noël : « Nous avons aussi des ententes en externe, avec les centres communautaires ou ceux liés au logement. On guide nos étudiants dans les domaines nécessaires et il arrive fréquemment que notre référencement sorte du cadre des études ».
Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec offre un programme qui accorde des aides financières jumelant prêts et bourses, calculées en fonction de votre situation financière. On parle de programme à caractère contributif car vous en êtes responsable. Marcus Vinicius, résident permanent en maîtrise de démographie à l'Univeristé de Montréal a expérimenté ce volet. Arrivé en 2015 du Brésil et bien qu’il ait préparé son immigration en mettant de l’argent de côté, il a eu besoin d’étoffer ses revenus : « Je me suis renseigné auprès du bureau pour ce type de demande. Ils m’ont conseillé de déposer un dossier dans le cadre du programme prêts et bourses du gouvernement, ce que j’ai fait. Il faut savoir que j’ai une partie en bourse et l’autre en prêt, dont l’avantage est le taux d’intérêt extrêmement bas. Je dois commencer à rembourser le prêt six mois après la fin de mes études ». Si vous avez un emploi rémunéré, le montant de la bourse diminue proportionnellement : « Mais avoir un emploi peut finalement s’avérer être doublement payant : j’ai ainsi travaillé en collaboration avec des professeurs sur des sujets directement connectés à mon sujet de recherche, ce qui s’est avéré être un réel atout dans mes recherches autant qu’en matière d’expérience professionnelle ».
Si vous n’avez pas pu adhérer au programme gouvernemental de prêts et bourses, ne baissez pas les bras pour autant. Il y a des centaines d’autres moyens de vous faire aider financièrement. Isabelle Dalceggio évoque la planification budgétaire pour une meilleure gestion optimale de vos ressources, avec l’aide de conseillers dédiés. Enfin, votre université propose certainement un répertoire des bourses, alimenté par des donateurs privés tels que des entreprises. Les critères fort éclectiques d’obtention vont du domaine d’études à la nationalité en passant par le programme suivi. Alors qu’attendez-vous pour soumettre votre candidature ?
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Étudiant à l’Université de Montréal ? Vous vous posez des questions sur le financement de vos études ? L’Université de Montréal vous permet d’avoir accès à un large panel d’aides financières. Informez-vous.
Publié le : 31 janvier 2019