Voici venu le moment tant attendu par les enfants – et redouté par les parents : la fin de l’école. Vous êtes toujours au travail, les vacances d’été en famille sont encore loin et cette année encore vous vous demandez comment occuper vos têtes blondes. À l’inévitable question estivale, nous apportons quelques éléments de réponses pour que tous y trouvent leur compte dans la joie – et dans la sérénité.
Des solutions de garde et de divertissement
Les écoles ne sont pas tenues d’offrir des solutions de garde pendant les vacances d’été, mais certaines peuvent le faire si un nombre suffisant de parents indiquent être intéressés. Certaines écoles peuvent aussi se regrouper pour proposer un service de garde pour les enfants. En outre, d’autres options de garde peuvent être offertes par les organismes communautaires de votre ville ou et les services de loisirs des municipalités. Renseignez-vous directement auprès de l’école de vos enfants et de votre mairie d’arrondissement pour connaître les mesures qui peuvent vous concerner.
Le camp d’été est une autre possibilité, très plébiscitée par les Québécois. Camp de jour, de vacances, classe natures, mixte ou non, en français ou bilingue, il existe de nombreuses options répertoriées sur le site de l’Association des Camps du Québec (ACQ). De quoi trouver les vacances idéales pour votre enfant, avec par exemple un accent mis sur les activités sportives ou une discipline artistique.
À noter, les frais pour les services de garde ou un camp de jour peuvent être admissibles pour un crédit d’impôts. Revenu Canada permet ainsi de déduire de ses revenus les frais de garde. Auprès de Revenu Québec, les frais sont remboursés s’ils dépassent 8,15 $ CAN quotidiens, mais la totalité des dépenses est admissible si le service de garde est non subventionné.
Les enfants mineurs qui voyagent seuls à l’étranger
– Avant de partir
Prendre l’avion sans être accompagné par un adulte est possible dès 5 ans chez Air France, et 8 ans avec Air Canada ou Air Transat pour un vol sans escale. Les compagnies aériennes proposent un service d’accompagnement, obligatoire jusqu’à l’âge de 11 ans. Les frais pour ce service sont d’environ 100 $ CAN chez Air Canada et Air Transat, et sont inclus dans le prix du billet Air France. Les compagnies réservent en général à un enfant seul une place à l’arrière de l’avion, proche du personnel de cabine.
Il faut également remplir le dossier Unaccompanied Minor (UM), disponible en ligne sur les sites web des compagnies aériennes. Imprimez-le en autant d’exemplaires que l’enfant a de correspondances. Ce dossier contient notamment le formulaire “Client non accompagné – Demande de transport (T672-ENV)” que vous aurez signé, et où vous aurez rempli les informations sur l’enfant et la personne chargée de le récupérer à destination. Si l’enfant se rend aux États-Unis et qu’il n’est pas en mesure de remplir lui-même la déclaration de douane distribuée dans l’avion, vous pouvez la télécharger et la compléter à l’avance pour son dossier. Notez que les mineurs concernés qui voyagent aux / transitent par les États-Unis doivent posséder une ESTA valide, au même titre que les adultes. Il en va de même avec l’Autorisation de voyage électronique (AVE), pour les mineurs concernés qui voyagent au Canada. L’enfant qui voyage seul devra être en mesure de présenter certaines pièces aux autorités à son entrée / retour sur le territoire canadien, qui vont varier selon sa situation et celle de ses parents.
– À l’aéroport
Vous devrez remettre au personnel de la compagnie le dossier UM ainsi que le passeport de l’enfant. Selon les politiques des aéroports, Il est parfois possible d’amener son enfant jusqu’à la porte d’embarquement. Dans le cas contraire, c’est le personnel de bord qui se chargera de passer avec lui les contrôle de sécurité. Le parent ou tuteur doit en outre rester dans l’aéroport jusqu’au départ du vol.
– À l’arrivée à destination
Si l’enfant a une correspondance, il restera sous la vigilance du personnel de cabine. Une fois arrivé à destination, il sera accompagné à l’aire d’arrivée par un membre de l’équipage et pourra ensuite être récupéré par la personne responsable, à condition que celle-ci présente une pièce d’identité valide avec photo et signe le formulaire T672-ENV.
Le retour au Canada des mineurs non accompagnés par ses deux parents
Dès lors que l’enfant mineur ne voyage pas avec son père et sa mère, le passage en douanes canadiennes, au retour de vacances, va nécessiter des justificatifs, selon les cas de figure.
L’enfant accompagné par un seul des deux parents, le parent accompagnant devra ainsi produire une lettre de consentement dûment remplie et signée par le parent absent, à moins que les parents ne soient divorcés et que le parent accompagnant ait la garde exclusive de l’enfant. Il est alors conseillé d’avoir avec soi une copie de l’ordonnance de garde.
Si l’un des deux parents est décédé, le parent accompagnant devra faire état du certificat de décès du second parent. Par extension, si l’enfant est accompagné par un tuteur légal ou des parents adoptifs, ces derniers devront avoir en leur possession une copie des documents de tutelle ou d’adoption.
Pour finir, il peut arriver que l’enfant mineur soit accompagné par un adulte qui n’est ni ses parents biologiques ou adoptifs, ni son tuteur légal : des grands-parents, par exemple, ou encore un oncle, une tante ou des amis. Dans l’un de ces cas, les adultes accompagnants auront en leur possession une lettre de consentement des deux parents ou des tuteurs légaux, selon les mêmes modalités que précédemment. Cette lettre n’aura pas à être certifiée par une autorité indépendante, mais on y adjoindra également copie signées des passeports des parents ou tuteurs.
Bonnes vacances (aux enfants) !