Le 29 avril 2024, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a annoncé des changements sur le nombre d’heures travaillées autorisées pour les étudiants étrangers.
Depuis octobre 2022, une mesure extraordinaire avait été instaurée pour permettre les étudiants étrangers à travailler plus de 20 heures par semaine hors campus durant les sessions de cours. Celle-ci avait vu le jour pour des raisons économiques, dans le but de soutenir les entreprises en demande de main-d’œuvre à la sortie de la pandémie et relancer l’économie.
Après une première prolongation le 31 décembre 2023, destinée à éviter d’affecter financièrement les étudiants au milieu de l’année, cet assouplissement a donc pris fin le 29 avril 2024. Les étudiants sont toujours autorisés à travailler autant qu’ils le souhaitent durant les vacances scolaires, selon les conditions de leur permis d’études. C’est le cas de ceux qui suivent un cursus classique de septembre à avril.
Puis, à compter de l’automne 2024, un nouveau plafond d’heures hebdomadaires de travail entrera en vigueur, fixé à 24 heures, soit l’équivalent de 3 jours à temps plein.
Le but est de faire du permis d’études un permis d’études avant tout, mais aussi d’améliorer l’intégrité du Programme des étudiants étrangers et de mieux soutenir les étudiants. S’inspirant d’autres pays, le ministre explique en effet que « l’augmentation du nombre d’heures de travail pendant les études […] peut entraîner une baisse des résultats scolaires et augmenter le risque que les étudiants abandonnent leur programme ».
Plusieurs autres réformes à venir
Sur un autre sujet, le ministre Miller explique que les exigences financières demandées aux étudiants étrangers seront calculées en fonction du seuil de faible revenu, publié chaque année par Statistique Canada, pour concorder avec le coût de la vie.
Parmi les autres changements qui auront lieu, un cadre revu pour les établissements reconnus, afin de récompenser ceux « qui offrent un niveau plus élevé de soutien aux étudiants étrangers », comme la recherche de logement, l’accès aux services essentiels. Des détails seront communiqués dans les prochains mois.