Un niveau insuffisant de français ne devrait pas être un obstacle quand on souhaite se tourner vers des études supérieures. Surtout lorsqu’on sait que les universités offrent justement aux étudiants internationaux la possibilité d’améliorer leur français et ainsi mettre toutes les chances de leur côté pour valider leur diplôme au Québec.
Devenir francophone pour ses études
Arrivé de Colombie avec un permis d’étude il y a de cela seulement quelques semaines, Santiago Cano est étudiant au programme d’année préparatoire 1er cycle. Rapidement, il se rend à l’évidence : ses tests de français révèlent qu’il a un niveau de compétence B1, ce qui n’est pas suffisant pour garantir l’admission au baccalauréat en physiologie et en sociologie qu’il souhaite suivre. Le programme exige un niveau B2. Il s’est alors inscrit au programme intensif de francisation universitaire à l’Université de Montréal, suivi à distance, depuis chez lui. « Les cours en ligne étaient super intéressants. Les professeurs sont vraiment très bons. Nous avions bien sûr des cours de langue française, mais aussi des cours sur ce qui nous attendait, une fois à l’université. Sans oublier le tour des informations indispensables sur la ville de Montréal » — ce dernier point étant presque aussi important que la langue elle-même.
Une immersion linguistique pour les étudiants internationaux
Si le programme intensif de francisation universitaire existait déjà, il a la particularité d’être dorénavant proposé en ligne. Cela permet aux étudiants de suivre en mode synchrone les cours de français qui leur permettent d’atteindre le niveau B2 à l’oral et a l’écrit à leur propre rythme, tout en étant « présents » — dans le sens « face à une caméra allumée ». Les classes, regroupant une dizaine d’élèves de provenances variées, permettent un apprentissage structuré, un échange riche ainsi qu’un accompagnement personnalisé. Comme le souligne Santiago, les cours, articulés autour de cinq modules, portent sur différentes thématiques en lien avec les études et la vie universitaire. Ils permettent également d’aborder les enjeux de la société québécoise, tels que l’environnement et le droit des femmes, l’architecture montréalaise, ou encore l’adaptation au système universitaire québécois. Une évaluation continue mesure progressivement les éventuelles difficultés et permet d’y remédier en temps réel. C’est ce qui explique que l’examen de fin de session affiche un taux de réussite proche de 100 %.
Un tremplin personnalisé pour les études
Les étudiants qui ont émis le souhait de faire leurs études à l’Université de Montréal, mais qui ont essuyé un refus en raison de leur niveau insuffisant de français, peuvent suivre cette session spécifique de francisation. La réussite du programme de formation leur donne accès à une liste complète de programmes qui exigent le niveau B2, tant au premier cycle qu’aux cycles supérieurs. Pas moins d’une trentaine de baccalauréats dans les domaines des sciences, des lettres et des sciences humaines sont proposés, mais également quelques programmes de maîtrise — sans oublier l’année préparatoire aux études universitaires.
Parmi les élèves qui l’ont suivi, on trouve par exemple Helena Ferreira Leal de Carvalho Toledo, brillante future doctorante en microbiologie et immunologie. « Lorsque j’ai décidé de faire mon doctorat, j’avais un niveau de français élémentaire, certainement pas suffisant pour étudier à l’université. Très motivée, j’ai commencé à étudier en 2019, encore au Brésil, jusqu’à l’obtention du niveau B1 », raconte-t-elle. Puis elle a suivi les cours en ligne, qu’elle a beaucoup aimés. « Les séances étaient légères, fluides et nous avons appris sans nous en rendre compte. En plus du cours magistral, nous avons eu beaucoup de pratique en groupes et une rétroaction individualisée. Les discussions proposées étaient très intéressantes et allaient de sujets liés à la vie universitaire à l’actualité. À mon avis, suivre ce cours avant d’entrer dans le programme de doctorat était très important, car, en plus d’arriver au niveau B2, j’ai pu m’habituer au style d’enseignement et à la plateforme d’apprentissage virtuelle de StudiUM. Maintenant que j’ai commencé à suivre mon programme d’études, je me sens plus à l’aise et confiante pour interagir avec mes collègues et professeurs ».
Étudiants internationaux, l’Université de Montréal vous propose un programme de francisation spécialement conçu pour entreprendre vos études. Pour plus d’informations sur le programme et connaitre les dates des prochaines sessions, écrivez à .