PVT Canada : le PVT à 30 ans, c’est possible !
L’ambassade du Canada en France l’a annoncé hier, les Permis Vacances-Travail (PVT) pour le Canada ouvriront le 1er février. Ce visa temporaire n’est pas seulement réservé aux jeunes sortant des études et avides d’aventure et de découverte. Être trentenaire et PVTiste n’est pas incompatible.
Rencontre avec une trentenaire PVTiste
Maryline a 34 ans quand elle décide de partir au Canada. Après plusieurs années d’expérience en France dans le secteur soutien administratif / assistanat commercial et un voyage en Australie, elle décide de tenter l’aventure au Québec. L’expérience du PVT, elle connaît. « J’avais déjà eu un premier PVT pour l’Australie et l’expérience avait été très positive et enrichissante. Deux de mes amis m’ont vendu le côté agréable de la vie à Montréal. Je me suis donc facilement laissée tenter par l’idée de vivre à nouveau une année à l’étranger. »
Le permis de travail et une expérience professionnelle antérieure
Le PVT reste, pour beaucoup, un bon moyen d’avoir un permis de travail en poche avant de s’installer au Québec ou dans une autre province du Canada. Mais pas d’aventure sans documentation, le permis de travailler est un pré-requis et fait partie de La recette magique pour une immigration au Québec réussie !
Outre les amis partageant leurs belles expériences canadiennes, tout est bon pour prendre des informations sur son futur pays d’accueil. « Les quelques consultations internet que j’ai faites au niveau des forums m’ont vite permis de comprendre qu’il était relativement facile de trouver un logement et un emploi une fois sur place, surtout avec quelques années d’expérience professionnelle derrière soi et un niveau en anglais plutôt bon, ce qui était mon cas. »
Une fois sur place, tout va très vite. Après 2 semaines de recherche, colocation trouvée avec des belgo-québécoises travaillant dans le cinéma, puis 1 semaine de recherche et de démarchage en agences de placement, Maryline trouve sa première expérience au Canada. « Je savais qu’il fallait ne pas être trop exigeante au départ et faire ses preuves.
J’ai donc accepté la première petite mission de 3 semaines qui m’a été proposée par une agence de placement pour un poste de réceptionniste dans un grand groupe financier. Par la suite, les agences m’ont proposé des postes un peu plus intéressants et j’ai eu un contrat de 10 mois comme assistante administration export dans le domaine pharmaceutique – poste que j’avais déjà occupé dans le même secteur en France. »
Le réseautage personnel et professionnel
Une fois sur place, il est important de développer son réseau afin de trouver des compagnons de voyage pour visiter notre nouveau pays d’accueil mais également pour trouver un nouvel emploi. De Igloofest aux Francofolies, des premières neiges aux premiers barbecues dans le parc, cette première année en pays québécois passe très vite. « J’ai déposé un dossier de demande de résidence permanente car j’ai estimé que mon expérience d’un an était trop courte. Je ne sais pas combien de temps je resterai, mais le statut de résidence permanente va m’ouvrir d’autres portes. Je pense que mon permis de travail temporaire d’un an a peut-être été parfois un obstacle pour décrocher un poste permanent (= CDI) mais cela dépend également du domaine de compétence du candidat. Je connais des PVTistes qui en ont décroché un facilement. Il devrait être un peu plus facile d’obtenir un poste permanent et pourquoi pas également reprendre les études ou faire une reconversion professionnelle, chose assez courante ici au Canada. »
En attendant, Maryline a obtenu un visa de travail temporaire de 14 mois. Elle est en attente de sa résidence permanente. Un bel exemple de PVT qui peut être un bon tremplin vers une nouvelle carrière.
Alors, trentenaires à vos PVT !
Emilie Saulnier Experte en recrutement international Europe-CanadaContacts/informations : www.kennedygarceau.com Tél. France : +33 1 47 66 31 56 – Tél. Canada +1 514 850 1138Courriel :