Quel programme choisir ? Est-il contingenté ? Comment créditer ses cours d’un trimestre à l’autre ? Et si on choisissait une autre filière ? À partir de quel cycle ? Autant de questions que tous les étudiants internationaux doivent se poser avant de suivre des études au Québec. Pour trouver la bonne information sur les programmes universitaires, il est indispensable d’avoir identifié les bonnes ressources d’information.
Déterminer ses intérêts
Arrivée au Québec il y a déjà trois ans, Nelly Salen avait déjà choisi sa voie : « C’est en France, où je vivais, que j’ai commencé à nourrir le projet d’une reconversion professionnelle. La filière commerciale dans laquelle j’étais ne me plaisait pas, et j’étais par ailleurs passionnée par le sport ». Conseillée par le coach de ses parents, elle s’informe sur le programme de kinésiologie de l’Université de Montréal. « J’ai dû faire une année dans le cadre du programme mineure arts et sciences afin d’améliorer mon dossier scolaire et me mettre à niveau en mathématiques et en sciences. J’ai beaucoup communiqué avec le service de l’admission à l’époque pour savoir si c’était la bonne manière de faire pour rentrer en kinésiologie ».
Nelly Salen © Tristan Gassert 2020
Si la jeune femme a bénéficié des conseils de l’Université, beaucoup d’étudiants internationaux n’ont pas forcément le réflexe de se tourner vers les outils mis à leur disposition pour choisir la filière qui leur correspondrait le mieux. Pourtant, comme le mentionne Sandra Jacqueson, conseillère au Service de l’admission et de recrutement : « Nous proposons des outils d’aide avant, pendant et après la demande d’admission, afin d’informer l’étudiant du mieux possible et lui permettre de prendre la meilleure décision pour lui ».
Des généralités aux particularités
Si la connaissance de ses champs d’intérêt semble être le point de départ logique pour choisir son programme d’études, cela ne suffit pas toujours pour s’orienter convenablement. Il s’agit d’interroger des professionnels au sujet des métiers sur lesquels débouchent les formations, mais aussi de vérifier si le programme est contingenté ou pas. Madame Jacqueson rappelle la nécessité d’avoir au moins trois options par ordre de préférence, mais aussi l’importance de l’accompagnement dans ses démarches. Des sites guident pas à pas les futurs étudiants en fonction de leurs besoins, grâce au suivi à distance des étudiants ambassadeurs francophones. Ces derniers partagent leur vie quotidienne à destination des personnes qui ont le projet de venir étudier au Québec. En dehors de ces aspects ludiques, il existe tout une série d’accompagnements qui permettent de traverser sereinement chaque étape du processus.
Une prise en charge unique
La valeur ajoutée de cette prise en charge personnalisée réside dans sa continuité, même après avoir débuté ses études. Pour preuve, l’expérience de Nelly qui raconte sa reconversion : « Après un trimestre en kinésiologie, je me suis rendu compte que même si j’aimais beaucoup le programme, il n’était pas fait à 100 % pour moi. J’ai alors cherché une alternative avec les outils de l’Université de Montréal, comme Affiniti, qui m’ont permis de découvrir le programme de communication à l’UdeM ». Ce programme n’étant ouvert qu’à l’automne d’après, elle l’a suivi en qualité d’étudiante libre avant d’entrer officiellement dans le baccalauréat des sciences de la communication. Aujourd’hui, elle est ravie de son choix : « Je ne regrette pas ce cheminement, maintenant je sais où je vais ! J’ai même pu faire créditer certains cours de la mineure en arts et sciences à mon bac, afin d’être dispensée de certains cours ».
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Image de couverture : Campus de l’Université de Montréal, Laurent Bélanger
