C’est l’abondance de ses richesses naturelles qui fait la force de l’économie québécoise. Le Québec dispose de vastes forêts, de riches terres agricoles, d’industries extractives, mais surtout d’un énorme potentiel hydroélectrique.
Les exportations du Québec à l’échelle mondiale représentaient 26,5% du produit intérieur brut en 2013. Les exportations sont principalement dirigées vers les États-Unis (70,7% en 2013), mais s’ouvrent également sur les marchés européens et asiatiques. En 2013, la répartition des cinq principaux produits d’exportation du Québec était la suivante : avions et autres véhicules aériens (8,9%), aluminium sous forme brute (7,8%), turboréacteurs et turbopropulseurs (3,7%), huiles de pétrole (6,6%) et minerai de fer (2,7%). (Sources : ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et CIRANO)
L’industrie du bois et du papier
L’industrie du bois et du papier a pris le relais des fourrures en jouant, à partir du XIXème siècle, un rôle économique vital dans certaines régions comme l’Abitibi, la Côte-Nord, la Mauricie et le Saguenay-Lac-Saint-Jean. L’exploitation des immenses forêts a été source de revenus importants. La consommation intérieure était en effet considérable. Non seulement le bois servait à la construction des navires et à celle des maisons, mais il était aussi utilisé pour le chauffage, car il était indispensable de chauffer les maisons pour affronter les froids rigoureux de l’hiver. Ce bois était en partie exporté vers l’Angleterre. Au XXe siècle, il servait essentiellement à la fabrication de la pâte à papier dont la demande devint grandissante avec le développement de la presse à grand tirage. La pâte à papier était exportée brute pour être transformée ensuite en papier journal. Aujourd’hui, le tiers de la production canadienne de pâte à papier provient du Québec, qui en exporte la moitié aux États-Unis. Cependant, si en 1950 Trois-Rivières était la capitale mondiale du papier, cette industrie est de nos jours presque disparue de la région.
L’agriculture et l’élevage
Jusqu’au début du XXe siècle, le Québec était une province essentiellement agricole, les produits laitiers représentant une part importante du marché. Les principales régions agricoles se situent à proximité du Saint-Laurent : Bas Saint-Laurent, Beauce, Gaspésie produisent lait, porcs, bovins, volailles, céréales (maïs, orge, blé, avoine), cultures maraîchères et fruitières (bleuets, pommes, fraises et framboises).
La pêche
Elle se pratique essentiellement en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux Iles-de-la-Madeleine, mais contribue peu au produit intérieur brut (1 %). On pêche essentiellement le flétan, le hareng, le maquereau, le sébaste, le saumon et les crustacés (crabe, homard, crevette).
L’exploitation minière
Le sous-sol du Québec est particulièrement riche en minéraux métalliques : or, argent, fer, cuivre, zinc, plomb, nickel. L’industrie extractive a connu, au Québec, trois grandes périodes : celle de l’amiante dans les Cantons de l’Est à la fin du XIXe siècle, celle de l’or et du cuivre en Abitibi au début du XXème siècle et, après 1945, celle du fer sur la Côte-Nord et dans le nord-est du Québec (Schefferville). Elle représente aujourd’hui 8 % de la production canadienne.
L’hydroélectricité
C’est la principale ressource du Québec, qui en exporte environ 15 % aux États limitrophes des États-Unis, dont New York. Elle fournit l’énergie nécessaire à l’industrie du bois, à la pétrochimie et à l’électrométallurgie (Alcan, Reynolds, Pechiney). C’est elle qui a permis le développement économique de la province et qui lui assure aujourd’hui son indépendance énergétique. L’électricité québécoise est essentiellement produite par les centrales électriques d’Hydro-Québec et les grands barrages pour produire cette énergie sont une grande source de fierté pour les Québécois.
Les technologies de pointe
En plus des secteurs industriels, le Québec fonde sa croissance sur le développement de technologies de pointe sur les marchés internationaux. Il excelle dans les domaines tels que l’aéronautique, les produits pharmaceutiques, les technologies de l’information, les télécommunications.
Le tourisme
Le secteur du tourisme compte plus de 29 000 entreprises à travers le Québec. Elles offrent des services de restauration, d’hôtellerie, de divertissement, de loisirs et de transport.