Les frais de scolarité au collégial
Il est important de savoir que les étudiants étrangers (personnes ayant un permis d’études) qui viennent au Québec pour effectuer leurs études collégiales dans un établissement public et obtenir un diplôme québécois doivent payer des droits de scolarité spécifiques aux étudiants étrangers — sauf exemptions (comme les résidents permanents, par exemple). Ces droits varient d’un programme à un autre et peuvent s’élever à plusieurs milliers de dollars. À ces droits s’ajoutent les frais d’admission, d’inscription, l’assurance maladie et hospitalisation, le matériel pédagogique, etc.
Pour des références de coûts associés, vous pouvez notamment visiter le site du Service régional d’admission du Montréal métropolitain.
Les collèges privés subventionnés par le ministère exigent de tous les étudiants des droits d’admission et d’inscription, auxquels s’ajoute une contribution financière exigée par le ministère de l’Éducation et celui des Études supérieures (ME/MES). Renseignez-vous auprès de l’établissement directement.
Les frais de scolarité à l’université
Les étudiants étrangers doivent payer des droits de scolarité fixés par le ministère de l’Éducation et le ministère de l’Enseignement supérieur (ME/MES). En fonction de la durée de la session et du nombre de crédits, il faut souvent compter plusieurs milliers de dollars de droits de scolarité auxquels viendront s’ajouter des frais d’admission, d’inscription, de matériel pédagogique, d’assurance maladie et hospitalisation, et autres. Les droits de scolarité ne comprennent pas non plus les frais de logement, de transport, de nourriture, de loisirs, etc.
Les frais de scolarité réglementés sont calculés selon plusieurs éléments, en fonction du cycle et du statut de l’étudiant.
À noter qu’une déréglementation des montants forfaitaires au 1er cycle s’applique également dans six disciplines : administration, informatique, génie, droit, mathématiques et sciences pures. Pour en connaître les montants forfaitaires, vous devez vous renseigner auprès de l’université choisie.
L’exemption des frais de scolarité (montant forfaitaire)
Il existe deux principales façons de bénéficier d’une exemption des frais de scolarité, selon :
- le statut d’immigration du demandeur, ou
- l’existence d’ententes internationales.
Plusieurs catégories de personnes peuvent être exemptées du montant forfaitaire pour étudiants étrangers, comme les conjoints et enfants de moins de 22 ans des travailleurs étrangers temporaires en permis fermé au Québec ou titulaires d’un permis de travail postdiplôme et les réfugiés titulaires d’un certificat de sélection du Québec (CSQ).
D’autre part, le Québec a signé plusieurs ententes de coopération internationale et ententes bilatérales avec des pays étrangers. À titre d’exemple, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Chine et le Mexique font partie de ces pays. Il existe un nombre maximal d’exemptions (quotas) par pays et par an.
Vous pouvez en apprendre plus à ce sujet sur le site des ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (ME/MES).
Les étudiants en échange universitaire n’ont pas de droits de scolarité à payer au Québec, car ils restent attachés à leur établissement d’origine.
Entente avec la France et la Belgique
Le Québec a signé avec la France et la Belgique des ententes relatives aux frais de scolarité des étudiants français et belges francophones dans la province.
Ainsi, grâce à cette initiative des deux gouvernements, les étudiants français et belges francophones qui s’inscrivent à un programme de premier cycle payent les mêmes frais de base et montants forfaitaires que les étudiants canadiens non résidents du Québec.
Les étudiants de 2e et 3e cycles seront quant à eux soumis au forfait de base applicable aux étudiants québécois et résidents permanents du Québec.
Pour les formations professionnelles et techniques, les étudiants français bénéficient toujours de la gratuité des frais de scolarité.