Rien de tel que les organismes communautaires pour comprendre les écueils auxquels les nouveaux arrivants au Québec peuvent être confrontés. Leur mission commune, éclairer le chemin en apportant des solutions constructives, en font un atout dont il faut se servir pour un atterrissage tout en douceur au Québec.
Travailler son emploi
« Que faites-vous dans la vie ? » est la phrase qui figure dans la top liste des échanges entre des personnes qui se rencontrent pour une première fois. C’est dire l’importance que revêt le travail, qui plus est, pour une personne immigrante pour laquelle c’est la porte d’entrée de plain pied dans la société qui l’accueille. Les organisations spécialisées, dont le rôle est d’épauler les nouveaux arrivants, travaillent en étroite collaboration avec les organismes communautaires. Ceux qui sont passés par là témoignent des éventuels obstacles qui les ont freinés et font bénéficier les autres des fruits de leurs diverses expériences. Parfois c’est le manque de compréhension de la façon de faire locale. D’autres fois, c’est la difficulté de conserver son emploi, faute d’adéquation entre les cultures, quand ce n’est pas le conjoint qui nécessite d’être orienté dans sa démarche. De leur côté, les structures d’aide ont des partenariats avec les entreprises, les parcs industriels et les chambres de commerce, facilitant l’intégration dans le monde du travail. Dans tous les cas de figure, ces organisations et les organismes communautaires se nourrissent mutuellement d’informations, dans le but conjoint d’apporter le meilleur soutien possible aux immigrants.
Des détails qui n’en sont pas
Pour une bonne intégration dans le monde professionnel, cela va de soi qu’il faut être bien installé dans sa vie quotidienne. Il faut aussi reconnaître que, quelles que soient les raisons qui ont motivé l’immigration, il reste toujours un peu de nostalgie de sa langue natale, des certaines habitudes qu’il faut parfois apprendre à changer et des codes que l’on ne peut partager qu’avec ceux qui les ont vécus. Cela a l’air anecdotique mais il ne faut pas grand-chose pour se sentir perdu, tant il peut être simple de se trouver en décalage avec son environnement. C’est alors rassurant de savoir qu’il y a d’autres personnes qui sont passées par là, qui non seulement vous écoutent de façon bienveillante, mais vous prodiguent des conseils et vous orientent de façon positive.
Trouver un nouvel équilibre au quotidien
Cela commence avec des recommandations lors de la recherche d’un logement et des choses à savoir avant de signer son premier bail au Québec. Que l’on soit parent, jeune couple ou étudiant, les exigences ne sont pas les mêmes. Quand les uns recherchent de bonnes écoles à proximité, les autres préfèrent le voisinage d’une bibliothèque ou de lieux festifs voire les deux. Le chemin défriché par ceux qui sont passés précédemment par-là facilitent la tâche.
L’organisme communautaire, disponible en tout temps, devient alors un acteur indispensable pour certains immigrants pour tous les aspects de leur intégration. De façon très pragmatique, cela les sécurise dans leur nouvelle vie et consolide leur présence sur le territoire. Confiants car portés par la dynamique de groupe, ils suivent le mouvement et réalisent une transition progressive, encadrée et bénéficient d’un accompagnement sur mesure. L’objectif principal est d’avoir les clés pour s’approprier l’environnement québécois. Et la boucle est bouclée quand le nouvel arrivant a appris à voler de ses propres ailes et devient à son tour une référence pour les futurs arrivants.
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Si vous avez décidé de vous établir dans la ville de Québec ou dans ses environs, sachez que vous pouvez vous faire aider que ce soit à titre personnel ou dans votre recherche d’emploi par le SOIT (service d’orientation et d’intégration des immigrants au travail), qui vous proposera un entretien avec un conseiller, vous permettra d’intégrer un programme de mentorat et vous guidera dans cette démarche.