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Le Québec, terre de transit pour les immigrants ?

Publié le 28 février 2013

Québec : difficile de retenir les immigrants

Le Québec connait plus de difficultés que l’Ontario à retenir ses immigrants et à les convaincre de s’y installer sur le long terme. C’est le résultat d’une étude comparative avec la province voisine d’Ontario menée par le chercheur Daniel Parent de l’école des Hautes études commerciales (HEC) sur le bilan migratoire au Québec depuis 30 ans.

Une remise en question de la capacité à intégrer les nouveaux arrivants

« Le Québec éprouve plus de difficulté à retenir ses immigrants et à les convaincre de s’y établir à long terme que l’Ontario. Ainsi, bon nombre de nouveaux arrivants ne font que transiter par le Québec, ce qui remet considérablement en question notre capacité de les intégrer ». Une donnée importante selon le chercheur quand on sait que le Québec dépend en grande partie de l’immigration pour maintenir la croissance de sa population. Pour preuve, l’étude révèle que, entre 1981 et 2006, la population d’immigrants s’est accrue davantage que celle des citoyens québécois, ce qui est également le cas partout ailleurs au Canada.

Un taux de chômage élevé pour les immigrants

Pourquoi le Québec connait des difficultés à retenir ses immigrants ? L’auteur de l’étude avance en premier lieu un argument économique : le taux de chômage des immigrants récemment arrivés est plus élevé au Québec qu’en Ontario, malgré le fait que les nouveaux arrivants soient plus scolarisés que les Québécois de souche. En effet, le taux de chômage des immigrants au Québec, qui a atteint 11,9 % en 2011 — le plus élevé de toutes les provinces —, était le double de celui des Québécois nés au Canada (5,6 %). (Source : Série d’analyses de la population active immigrante, Statistique Canada (2012)) De plus, la recherche nous apprend que chaque fois que le taux de chômage s’accroît d’un point de pourcentage au Québec, la province perd quelque 238 résidents, dont 102 immigrants.

Un bilan migratoire en dents de scie

Au total, le Québec a connu deux creux de vague considérables (bilan migratoire très négatif) au cours des 30 dernières années : le premier entre les années 1981 et 1986 et le second entre les années 1996 et 2001. Par exemple, sur la période 1996-2001, ils étaient 15 304 personnes (immigrants et non-immigrants confondus) à quitter l’Ontario pour venir s’installer au Québec alors qu’ils étaient 32 422 à faire le chemin inverse. Même pour la période faste comprise entre 2001 et 2006, l’Ontario a mieux retenu ses immigrants que le Québec, qu’ils soient francophones ou non.

De plus en plus d’immigrants qui connaissent le français au Québec

La proportion des immigrants qui connaissent le français a aussi considérablement augmenté depuis le début des années 1980, passant de 65 % en 1981 à près de 75 % en 2006. Cette réalité reflète l’importance plus grande accordée à la connaissance du français dans les critères de sélection. Toutefois, un pourcentage non négligeable d’immigrants ne parle ni le français ni l’anglais, et ce phénomène est plus marqué chez les femmes que chez les hommes. L’auteur de l’étude, Daniel Parent, conclut en soulignant : « À la lumière de ces résultats, il apparaît donc essentiel de tout mettre en œuvre pour faire du Québec une vraie terre d’accueil où les nouveaux arrivants contribueront véritablement à la croissance économique de la province en leur permettant de s’intégrer rapidement au marché du travail », Pour consulter l’étude dans son intégralité : Rapport immigration/émigration au Québec : qui arrive, qui part et pourquoi ?

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