L’assurance d’avoir un emploi à son arrivée au Québec est une première étape importante, mais qui laisse souvent place à d’autres facteurs de stress pour le nouvel arrivant : démarches administratives et d’immigration, logement, scolarisation des enfants, etc. Heureusement, de plus en plus d’employeurs proposent une embauche « clé en main », particulièrement en région.
Originaire du Burkina Faso, Sibiri est embauché par Barrette-Chapais, à son usine de production de bois de sciage, basée dans le Nord-du-Québec, à près de 8 heures de route de Montréal. « J’ai été très bien accueilli par toute l’équipe, les employés comme les gestionnaires. Ils m’ont guidé dans l’usine, et je n’ai connu aucune difficulté particulière, car ils ont été présents et ont fait le nécessaire pour que je m’intègre de la meilleure façon. Aujourd’hui, nous travaillons tous en symbiose et j’aime beaucoup la région ».
Une intégration qui débute à la présélection
Arrivé le 5 octobre 2020 à Montréal avec deux autres futurs collègues, ce mécanicien-soudeur de formation explique qu’une équipe de la direction des Ressources humaines est venue les chercher à l’aéroport. Après une nuit à l’hôtel, un avion affrété par le président et propriétaire de l’entreprise, les a emmenés à Chapais, à une quarantaine de kilomètres de Chibougamau. Il se souvient d’un démarrage en douceur. « L’employeur nous avait trouvé un logement pour nous permettre de nous installer à notre arrivée. Il a aussi pris en charge nos premières épiceries, puisque nous étions en quarantaine, obligatoire à l’époque en raison des mesures sanitaires ».
Mais cet accompagnement a débuté bien en amont, au moment de signifier son intérêt pour venir travailler au Québec : « Un ami avec qui on travaillait à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, m’a demandé si j’avais envie de vivre une nouvelle expérience professionnelle en venant ici. Bien entendu, j’étais intéressé. La suite s’est passée vraiment très rapidement. Les entrevues ont eu lieu en visioconférence. Nous avons passé des tests de langue au centre culturel français de Ouagadougou ».
« Les compétences liées à l’emploi ont également pu être validées par des mises en situation et des questionnaires techniques », ajoute Hélène Ethier, conseillère en acquisition de talents pour les Entreprises Barrette, qui souligne l’implication très en amont du superviseur et du directeur du département, ainsi que par la direction des ressources humaines.
Un fois le volet RH complété, l’étape administrative en lien avec l’immigration a pu être enclenchée, également prise en charge par l’entreprise, via des spécialistes dédiés.
Comme à la maison
Le Burkinabé insiste sur sa première impression, à son arrivée ; ce sentiment immédiat d’être attendu, d’être le bienvenu. « Nous avons eu des vidéoconférences, que ce soit avec le président, Benoit Barrette ou avec Rémi Asselin, le coordonnateur des Ressources humaines ». S’épanouir dans sa vie professionnelle est une chose ; mais qu’en est-il des différences qui pourraient freiner l’intégration sociale, d’un point de vue plus personnel ?
Il n’existe pas de réponse unique à cette question, tant les conditions d’une bonne intégration sont subjectives, et reposent sur des critères différents pour chaque personne — pas seulement immigrante, d’ailleurs. Mais, à entendre Sibiri, « il ne fait pas si frette à Chapais ». Sa façon d’admettre qu’il a définitivement adopté son mode de vie québécois. « Le cadre de travail est très agréable et bien organisé, mais en plus nous avons gagné des amis ici. Nous avons même retrouvé un mode de vie communautaire, à l’image de ce que nous avions dans notre village au Burkina Faso ». On sait que la vie en région peut permettre d’allier un large éventail d’opportunités professionnelles, une rémunération et des conditions de traitement intéressantes, et bien sûr une qualité de vie exceptionnelle, loin du tumulte urbain.
C’est probablement ce qui a incité Sibiri à devenir un ambassadeur de son entreprise, et à référer à son tour trois compatriotes qui ont passé des entrevues pour venir, eux aussi, travailler à Chapais. Une belle façon de boucler la boucle pour ce nouvel arrivant, qui signifie ainsi son bonheur d’avoir réussi son immigration à tous les points de vue.
Les Entreprises Barrette seront présentes au Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec, qui aura lieu les 25 et 26 mai au Palais des congrès de Montréal. Retrouvez leurs représentants aux kiosques 525, 624 et 629.