Qui n’a pas déjà goûté à une viennoiserie ou une pâtisserie Première Moisson ? Ce que vous ne savez peut-être pas c’est que Première Moisson est aussi une entreprise où les nouveaux arrivants sont les bienvenus. Gérald Loersch propriétaire d’une succursale à Québec partage son expérience avec nous.
Comment êtes-vous arrivé au Québec ?
Originaire d’un village de l’Est de la France, j’ai tenté l’aventure du Programme Vacances-Travail (PVT) en 2013 après être tombé en amour de la province. Le style de vie, la chaleur des gens, la convivialité, tout donnait envie de venir le vivre.
Qu’est-ce qui vous dirigé vers Première Moisson ?
Le hasard ! Dès notre arrivée à Montréal, nous avons été momentanément hébergés chez Sébastien, un de mes anciens employés qui était là depuis un an. Il travaillait chez Première Moisson et il allait changer d’emploi une semaine après. Trois jours après avoir déposé nos bagages je lui ai demandé si je pouvais l’accompagner par curiosité pour voir comment cela se passait dans une boulangerie québécoise. Aussitôt dit, aussi fait. Son patron, à l’instar de tous les québécois m’a accueilli les bras ouverts et m’a offert de reprendre le poste de Sébastien. Ce que je me suis empressé d’accepter !
Comment avez-vous évolué au sein du groupe ?
Au bout de quelques mois, le propriétaire (Mario Boulanger) m’a dit que je ne resterais pas longtemps chez eux. Inquiet je lui ai demandé si j’allais être licencié. Il m’a dit que c’était plutôt l’inverse : qu’il allait me faire évoluer rapidement. Effectivement peu de temps après j’ai été détaché dans les bureaux de Vaudreuil-Dorion pour devenir boulanger conseil.
En quoi consiste le travail du boulanger conseil ?
Beaucoup de déplacements dans les différentes succursales pour mettre en place les nouveaux produits. Je faisais aussi l’accueil et la formation des nouveaux boulangers. Le travail est aussi axé sur la recherche et le développement car nous travaillons avec les Moulins de Soulanges. Nous mettons en place de nouvelles farines, car Première Moisson fabrique sa propre farine, il faut par exemple choisir le blé qui sera utilisé. On travaille en partenariat avec pas moins de 85 agriculteurs et 350 champs.
Vous n’aviez qu’un PVT, cela n’a pas freiné votre employeur ?
Pas du tout. Il faut savoir qu’au sein de la compagnie il existe une structure dédiée aux nouveaux arrivants, pour les aider dans leur immigration. Il ne restait que six mois à mon PVT. Demander la résidence permanente à ce moment là n’aurait pas été judicieux puisque je ne l’aurais pas eue avant la fin du PVT. Ils m’ont établi un contrat de jeune professionnel de deux ans et j’ai entamé les démarches au cours de cette période-là.
De boulanger conseil à propriétaire de votre commerce, ça s’est passé comment ?
Très naturellement. J’avais déjà une expérience de commerce en France. Quand j’ai appris qu’une succursale allait s’ouvrir à Québec, j’ai fait part de ma motivation à la prendre en charge. Je suis propriétaire à 50% de ma boulangerie dont l’autre moitié appartient à Première Moisson. Malgré mon expérience j’ai eu droit à une formation complète qui englobait l’administration, la boulangerie et la pâtisserie, mais aussi la cuisine. Ce qui était plus que bienvenu puisque je ne connaissais pas les subtilités du rayon traiteur.
En dehors d’un apport financier, quelle est la présence de Première Moisson au sein de votre commerce ?
Entière dans le bon sens du terme. On ne se sent pas livré à nous-mêmes. Dès que nous avons une question ou une situation particulière qui demande peut-être de l’assistance, ils sont à nos côtés pour nous épauler. Une fois par mois il y a un gestionnaire de territoire qui visite le magasin pour vérifier la conformité et la gestion du magasin. Le suivi est régulier, c’est un véritable confort.
Une fois que vous êtes propriétaire de votre magasin, quelles sont les possibilités d’évolution ?
Excellentes ! Si on ne souhaite plus être partenaire, Première Moisson nous aide à retrouver un autre poste selon nos aspirations. On peut être redirigé vers d’autres succursales pour y être employé, devenir directeur ou alors récupérer un poste au sein des opérations dans les bureaux. Il y a tellement d’options et j’ai vu d’anciens partenaires évoluer dans toutes les directions. Il faut admettre que l’évolution n’est absolument pas figée.