Infirmières et infirmiers cliniciens : un monde de possibilités

La pandémie de COVID-19 a révélé aux yeux du monde toute l’importance de la profession infirmière. La profession d’infirmière est parmi les plus gratifiantes, couronnée par la satisfaction d’agir sur la santé d’autrui et de sauver des vies. Au Québec, les infirmières et les infirmiers sont parmi les professionnels de la santé les plus demandés. Comment devient-on une infirmière ou un infirmier au Québec ?

La profession infirmière se décline en plusieurs titres d’emploi, selon le type de formation suivi. Pour prétendre au titre d’infirmière ou d’infirmier clinicien, il est nécessaire de faire des études universitaires en sciences infirmières, comme propose l’Université de Montréal avec son programme de baccalauréat de trois ans pour la formation initiale.

Au cœur des relations entre la personne, sa famille et les différents professionnels de la santé, l’infirmière et l’infirmier clinicien jouent un rôle indispensable au sein du système de santé. Marjolaine Héon, vice-doyenne aux études de premier cycle de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, dresse le tableau des activités à 360° : « Les infirmières et les infirmiers cliniciens sont appelés à travailler dans des situations de santé complexes, dans des contextes de soins diversifiés — par exemple, en centre hospitalier ou en centre local de services communautaires (CSLC) — auprès de personnes de tous âges et de leur famille. En plus d’évaluer la condition de santé physique et mentale de personnes symptomatiques et de prodiguer des soins, les infirmières et infirmiers cliniciens ont aussi pour rôle de coordonner des équipes de travail, d’évaluer la qualité des soins, de former la relève, ainsi que de collaborer à la recherche ».

Une formation au 1er cycle axée sur la pratique infirmière

Le personnel formé a alors une grande responsabilité, qui va de pair avec l’autonomie et les compétences développées à l’université pour devenir bachelier. À la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, l’immersion dans la profession est quasi immédiate, avec des installations et des technologies de dernière génération, où la réalité virtuelle plonge très vite les étudiants dans le cœur du sujet. Les situations cliniques sont concrètes et se calquent sur ce qu’ils seront amenés à vivre dans leur pratique quotidienne. Des mannequins à la fine pointe de la technologie complètent cet apprentissage. Les futurs infirmières et infirmiers bénéficient également des expertises variées des professeurs de la Faculté, tout en ayant accès dès la première année d’études à des stages pour développer leurs compétences et vivre la réalité de la pratique infirmière. Enfin, les infirmières et les infirmiers cliniciens peuvent compléter leur cursus avec une formation complémentaire de deux heures, offerte par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, leur permettant de prescrire des analyses de laboratoire, des médicaments, des pansements et des produits pour le soin des plaies, de même que des médicaments pour certains problèmes de santé courants et de santé publique.

Devenir infirmière praticienne spécialisée

Pour les professionnels qui souhaitent aller plus loin encore leur pratique, il y a la possibilité de devenir infirmière praticienne spécialisée (IPS). Après un minimum de deux années d’expérience clinique, il est ainsi possible de poursuivre sa formation avec une maîtrise de pratique infirmière avancée. « Cette formation universitaire de deuxième cycle amène les étudiants à se positionner, par exemple, en première ligne pour la prise en charge et le suivi de patients atteints de maladies chroniques, comme le diabète avancé », explique Sylvie Gendron, vice-doyenne aux études supérieures de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal. On retrouve les IPS dans plusieurs domaines comme en cardiologie ou en médecine interne dans les hôpitaux ; ou encore dans les Groupes de médecine de famille (GMF) et les CLSC où ces professionnelles améliorent et augmentent l’accessibilité aux services de santé pour la population québécoise. L’IPS peut établir un diagnostic, prescrire des médicaments et orienter vers les différents autres spécialistes, le cas échéant. Dans un avenir pas trop lointain, on peut s’attendre à ce que des IPS développent leur fibre entrepreneuriale et offrent des services novateurs, en collaboration avec d’autres professionnels de la santé et des services sociaux.

Un doctorat pour les sciences infirmières

Il est aussi possible de faire un doctorat en sciences infirmières pour développer des connaissances et faire avancer la science dans la discipline et en santé. Adèle Saives en sait quelque chose. Diplômée en neurosciences, elle a poursuivi sa formation en sciences infirmières : « Je voulais travailler avec des gens et avoir un impact direct sur la pratique. Après ma maîtrise en sciences infirmières, j’ai eu la chance que l’on me propose de faire un doctorat, au vu de mon parcours. Je reçois une bourse qui m’aide beaucoup et je travaille également par amour de ma profession ». Elle souligne aussi l’entourage au sein même de la Faculté sur qui elle peut compter, et qui l’encourage dans son parcours. « Je me sens énormément valorisée, et j’ai déjà une foule de possibilités qui s’offrent à moi : la recherche, l’enseignement… ».

Grâce à son éventail de programmes, la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal permet de devenir infirmier ou infirmière clinicienne et de se spécialiser pour agir pour la santé des Québécois. Consultez le site Web de la Faculté et son offre de programmes d’études et commencez vos recherches pour une carrière gratifiante !

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