La crise dans laquelle la pandémie de COVID-19 a plongé le monde donne plus que jamais la mesure de la nécessité d’avoir des femmes et des hommes capables de prendre des décisions, de guider et d’inspirer. Mais le leadership n’est pas seulement inné, il doit répondre à des exigences que l’on peut développer et perfectionner par l’apprentissage.
Qu’est-ce qu’un leader ?
90 % des dirigeants d’entreprises et des gestionnaires en ressources humaines au Canada considèrent le leadership comme une préoccupation importante pour une entreprise. Mais qu’est-ce qu’un leader, exactement ? Il se définit par une faculté à fédérer son entourage, dans le but d’obtenir des objectifs fixés. Cela requiert un ensemble de qualités qui peuvent être innées, mais qui nécessitent bien souvent qu’on les canalise, qu’on les encadre et qu’on les forme. L’empathie, l’écoute active, la réactivité, la capacité à être décideur et coordinateur ont beau être des qualités essentielles pour être un bon leader, ce ne sont que des « outils » qu’il faut apprendre à maîtriser dans un contexte humain, si on souhaite les mettre en pratique adéquatement et efficacement.
On a tous besoin d’un leader
« De plus en plus, l’entreprise doit être un endroit agréable à vivre, car nous allons être confrontés à d’autres crises mondiales, qu’elles soient sanitaires, écologiques, politiques ou technologiques », annonce la Dre Nadège Firsova, chargée d’enseignement et gérante des programmes en leadership à L’Université McGill. C’est ce qui explique la nécessité d’avoir des meneuses et des meneurs qui les prévoient quand c’est possible, qui les comprennent, les mesurent, et surtout qui les gèrent. Il faut pour cela une très grande part d’intelligence émotionnelle au-delà des connaissances techniques. Les employés doivent avoir face à eux un gestionnaire capable d’écouter, d’entendre, de reformuler les besoins, et de communiquer. La pandémie du coronavirus a précipité le monde dans une situation qui a nécessité de la part de beaucoup de personnes, politiques, professionnels de la santé, entrepreneurs, des prises de décisions dans l’urgence. C’est là une parfaite illustration du leadership : la capacité d’analyser et de s’adapter rapidement à l’environnement et au changement, de coordonner et donner le ton, tout en inspirant confiance. Un bon chef de projet en somme.
Peut-on apprendre à exercer du leadership ?
La réponse est oui, et cela est même recommandé. Nadège Firsova explique qu’il ne faut pas oublier que les entreprises sont construites autour des gens. Un leader doit savoir encourager les performances des uns et des autres, passer par-dessus les obstacles et ne pas craindre de prendre des décisions qui engagent ses responsabilités. C’est là qu’intervient l’intérêt d’un diplôme qui permet de transformer concrètement ses envies et ses compétences naturelles en leviers positifs.
En se basant sur des observations faites dans les entreprises, l’université McGill propose un diplôme d’études supérieures de 30 crédits. Les enseignants expérimentés, issus du monde de l’entreprise, exposent des cas pratiques réels et développent des activités de groupe avec des simulations sur ces cas authentiques. L’entrée au programme exige d’être titulaire d’un baccalauréat et d’avoir trois années d’expérience. L’intérêt de ce choix réside dans le fait que les étudiants ont peu ou prou le même niveau d’expérience. Le travail en groupe n’en est que plus enrichissant pour ce qui est des interactions, des échanges, notamment avec les étudiants étrangers, qui composent 30 % des effectifs. Les étudiants apprennent autant les uns des autres que de leurs enseignants. Ils mettent leur flexibilité à la disposition des autres et s’approprient des méthodes qui leur permettent de façonner l’avenir d’organisations de plus en plus complexes et diversifiées.
Vous avez l’âme d’un leader et vous souhaitez perfectionner votre talent naturel ? Le diplôme en leadership de l’université McGill est fait pour vous.