Quand on arrive dans un nouveau pays, le premier réflexe n’est pas nécessairement d’investir dans un bien immobilier. Pourtant, cela devrait presque être le premier objectif à se fixer, pour soi et pour sa famille. Mais que vous temporisiez ou que vous franchissiez le pas, faites-vous aider et suivez les conseils de professionnels pour transformer une opération complexe en réussite.
Un marché en feu
Le bien immobilier est celui qui rapporte le mieux. Sa valeur ne se déprécie pas, et il permet à ses propriétaires de ne jamais être démunis. En effet, grâce à la marge hypothécaire, ils peuvent avoir accès en tout temps à une somme d’argent disponible. Certaines zones géographiques sont plus prisées que d’autres, mais de manière générale, investir des fonds dans une maison rapporte bien plus que de les laisser, inactifs, à la banque. Un taux d’intérêt très bas, associé à une vague immigrante importante, font de Montréal l’un des endroits du Québec où les biens sont tellement courtisés qu’il n’est pas rare de voir plus d’une vingtaine d’offres pour un seul bien. Ce qui débouche inévitablement sur des surenchères et sur un confort, voire une paresse d’action, pour les vendeurs. Ces derniers s’imaginant (parfois à tort) qu’ils peuvent attendre de meilleures propositions, pour finir par tomber dans l’excès inverse.
L’anticipation est la clé de votre chez-vous
Même si vous n’avez pas encore projeté d’achat à court terme, prenez le temps de rencontrer un spécialiste hypothécaire. Il a pour rôle de vous encadrer et de vous conseiller, avant même que vous n’ayez décidé de vous lancer. Le système de prêt, spécifique en Amérique du Nord, et basé sur un historique de crédit, vous catégorise selon votre rigueur et votre capacité à rembourser. Un courtier peut vous familiariser avec les banques, vous conseiller sur le type de carte de crédit à prendre, tout comme vous expliquer les particularités financières propres à votre cas. Il peut aussi vous proposer un plan à venir, même si votre projet ne prendra forme que dans trois ans. Il peut être vos yeux et vos oreilles sur le marché et dénicher les propositions intéressantes pour vous. Vous pouvez même faire une simulation en banque pour voir à quels montants vous pourriez prétendre en tant que nouvel arrivant, en fonction de vos revenus et de votre mise de fonds. Votre courtier sera la meilleure personne pour vous guider, vous parler des documents à préparer et du réalisme du projet. Et c’est vrai aussi si vous êtes amené à vendre.
Un achat par étapes
1— « Une fois que vous avez décidé de vous lancer dans l’achat d’un bien immobilier, l’idéal est de progresser avec votre courtier » conseille Sara Dagostino, coordonnatrice aux opérations pour l’équipe de Rodney Lhermite RE/MAX. Elle explique que, de toute façon, le montant de la commission est défini à l’avance et est partagé entre les professionnels. Puisque vous aurez à payer la même somme, quel que soit le nombre de courtiers engagés, autant avoir le vôtre, qui sera rallié à votre cause.
2— Ne vous découragez pas si votre offre n’est pas acceptée du premier coup. Parfois, il faut prendre son mal en patience, et si vous êtes le 10e sur une offre, gardez en tête que vous serez peut-être le 3e une prochaine fois et enfin le premier pour la maison de vos rêves ! Pour mettre toutes les chances de votre côté, il faut aussi apprendre à être disponible et réactif dans un marché en ébullition.
3 — « Les acheteurs ne sont pas forcément informés des types de construction, de l’aspect technique des propriétés, ou encore du processus d’achat. C’est là que mon travail prend tout son sens », souligne avec enthousiasme le courtier immobilier de RE/MAX, Rodney Lhermite. « Il est indispensable que le bien soit contrôlé par un inspecteur spécialisé qui produira un rapport d’inspection. C’est le travail du courtier de vous aider à l’examiner, le comprendre et poser les questions au besoin. » Sara Dagostino ajoute que le courtier a un rôle d’accompagnement qui va au-delà de la recherche de la perle rare. C’est presque de l’ordre de l’émotion. « Il ne faut pas oublier que la personne qui vend une maison vend aussi l’histoire qui y est attachée. Ce n’est pas exagéré de dire qu’elle va perdre une partie d’elle-même. Le courtier n’a alors pas seulement un travail technique à effectuer ». Il doit gérer les angoisses, les questions et apporter l’apaisement nécessaire pour que la transaction soit agréable pour tous les partis. Et c’est un savant mélange de psychologue et de coach sportif qu’il devient.
***
Vous souhaitez acheter ou vendre votre bien immobilier ? L’équipe Rodney Lhermite de RE/MAX Harmonie vous attend à Montréal pour vous proposer une multitude de biens où vous finirez par trouver le vôtre.