Stéphane Lolive, formateur pâtisserie à l’École de boulangerie de Paris, a fait partie en novembre 2017 d’une délégation menée par la Région Île-de-France afin d’étudier les centres de formation et l’accompagnement proposé par le Québec pour accueillir des élèves en formation professionnelle.
Comment en êtes-vous venu à visiter les centres de formation au Québec ?
J’ai participé à un voyage organisé par la Région Île-de-France et l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) dans le but de trouver des opportunités de mobilité pour les jeunes qui sortent d’apprentissage et qui souhaitent poursuivre leurs études à l’étranger. Le Québec est une destination idéale pour tous ceux qui ne maîtrisent pas une autre langue que le français.
À qui souhaitiez-vous proposer ces formations ?
Nous avions déjà en tête un type d’élèves susceptibles d’être intéressés : des jeunes qui sortent avec le diplôme « mention complémentaire » et qui ne souhaitent pas poursuivre leurs études, mais qui ont tout de même envie d’apprendre des compétences complémentaires et surtout vivre une expérience à l’étranger. Le Canada les faisant rêver, j’ai voulu explorer cette piste qui s’avère être une belle occasion pour nos élèves.
Par qui avez-vous été reçu ?
Nous avons été très bien reçus par l’OFQJ et Québec Métier d’avenir. J’ai rencontré toute l’équipe, et cela résume tout, avec beaucoup de chaleur. J’ai senti que les équipes sont là pour accompagner au mieux toute personne qui souhaite faire des études professionnelles au Québec. Nous avons également visité l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, où j’ai beaucoup aimé les installations et les programmes.
À votre retour, lorsque vous l’avez proposé, avez-vous eu beaucoup de candidats ?
Cela est très vite « vendu ». Immédiatement nous avons eu 14 candidatures avec des profils très différents : bac professionnel, « mention complémentaire », « brevet de technicien des métiers ».
Pensez-vous recommencer l’année prochaine ?
Nous incitons nos élèves à partir à la sortie des études, donc oui, sans problème. Nous allons suivre les jeunes qui commencent en août 2018 et leur exemple va certainement donner envie aux autres, plus réfractaires à la mobilité.
Pourquoi souhaitent-ils partir étudier plutôt que travailler directement ?
Partir étudier au Québec leur ouvre beaucoup de portes pour travailler par la suite. Par ailleurs, l’accompagnement proposé par l’OFQJ et Québec Métiers d’avenir rend la démarche beaucoup plus simple et les jeunes partent en toute sérénité.