Quel que soit le domaine dans lequel on exerce son métier, une mise à niveau aux normes et usages est souvent la bienvenue avant d’intégrer le marché du travail québécois. C’est d’autant plus vrai pour des métiers qui nécessitent quelques ajustements, comme c’est le cas pour la comptabilité. Or, des programmes simples existent pour faire reconnaître ses acquis et partir sur des bases solides dans son pays d’accueil.
La comptabilité québécoise
La pratique de la comptabilité présente des spécificités qui sont propres à chaque pays, et le Québec ne fait pas exception à la règle. Inscrit au programme de reconnaissances des acquis et connaissances (RAC) en comptabilité financière informatisée au Cégep André-Laurendeau, Dany Stéphane Diata Keita considère l’étape préalable de mise à niveau de ses connaissances comme une étape indispensable dans son parcours : « Je conseille vivement à ceux qui arrivent et souhaitent exercer leur métier de comptable de suivre la formation pour être outillés et prêts à exercer la profession au Québec dans les meilleures conditions ».
Reconnaissance des diplômes et de l’expérience
Arrivé au Québec en août 2018 avec une maîtrise en comptabilité obtenue au Sénégal, le jeune homme cherche rapidement à intégrer le marché du travail dans son domaine. C’est ainsi qu’il décide de faire officiellement reconnaître son diplôme, de même que ses nombreuses années d’expérience. S’étant rapproché des organismes d’orientation des nouveaux arrivants, il lui a été conseillé de faire le tour des établissements d’enseignement pour prendre connaissance des formations proposées. Un article de presse le mène au Cégep André-Laurendeau : « Dès la séance d’information, j’ai su que j’allais présenter ma demande pour suivre le cursus menant à l’obtention d’une attestation de type collégial en comptabilité ».
Un programme destiné aux nouveaux arrivants
La particularité de cette formation est qu’elle réservée aux personnes qui ont déjà étudié la comptabilité et travaillé dans cette discipline. L’objectif étant d’adapter les connaissances acquises au contexte québécois. Si l’utilisation des logiciels comptables québécois ne demande pas nécessairement une formation collégiale, il ne faut pas oublier les autres pôles où leur expertise est sollicitée. Saviez-vous par exemple qu’au Québec les comptables doivent être rompus à l’exercice de la déclaration de revenus ? Ne serait-ce que pour cela, il faut avoir une solide connaissance des lois et des règlements qui régissent la fiscalité de la province, mais aussi canadienne, au niveau fédéral.
Les conditions pour l’inscription
Monsieur Diata Keita rappelle la procédure à suivre pour accéder à cette RAC : « Suite à ma participation à la séance d’information, j’ai déposé ma demande ». Après avoir complété le dossier avec les diplômes et les documents demandés, il passe un entretien d’évaluation de sa candidature : « Les questions portent sur notre motivation, mais également sur l’aspect technique du métier, et bien sûr nos connaissances ». Trois semaines plus tard, il apprend son admission. La RAC est d’une durée de six mois à raison de 25 heures de cours par semaine. Un stage d’un mois vient renforcer les apprentissages. Confiant sur sa prochaine recherche d’emploi, Dany Stéphane Diata Keita déclare que même si cela demande quelques efforts pour se réadapter et reprendre le chemin de l’école des années après l’avoir quitté, cela en vaut largement le coup : « C’est quand on postule à un emploi qu’on se rend compte qu’il nous manque des volets propres à la comptabilité d’ici ».
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