Avec un taux de chômage avoisinant les 8,4%, Montréal offre un vaste choix d’opportunités d’emploi. Pour autant, il ne faut pas se précipiter sans réfléchir. Bâcler votre recherche d’emploi pourrait vous coûter cher à moyen ou long terme. Prenez le temps de préparer cette étape qui doit se vivre comme un véritable travail, en visitant le site Montréal nouveau départ.
Un : je rassemble mes documents
Pour ceux qui sont familiers avec les documents d’immigration, cette étape est une formalité. Outre vos papiers d’immigration, que ce soit l’autorisation temporaire (permis de travail) ou la résidence permanente, vous devez avoir un numéro d’assurance sociale (le NAS). Ce dernier, qui vous est personnellement attribué, est indispensable pour occuper un emploi. Si vous êtes titulaire d’un permis de conduire, pensez à l’échanger contre le permis québécois dans les 6 mois qui suivent votre arrivée, en particulier si vous n’êtes pas en possession d’un permis international valide. Certaines conditions s’appliquent selon le pays dans lequel vous l’avez passé. Songez aussi, le plus en avance possible, à effectuer l’évaluation comparative de vos diplômes, car celle-ci peut prendre de 3 à 4 mois. Celle-ci n’est pas obligatoire et n’a certes pas la valeur d’une équivalence au sens strict. Mais elle peut être fort utile, vis-à-vis notamment d’un employeur potentiel qui aura ainsi une idée du type d’études que vous avez faites. Dans la même lignée, une reconnaissance de vos acquis (RAC) vous fournira un document désignant les compétences propres à un programme d’études. De plus, cela vous orientera si vous souhaitez reprendre une formation ici. Enfin, si votre profession est régie par un Ordre professionnel québécois, prenez contact sans tarder.
Deux : je refais mon CV
Adaptez votre ancien CV aux normes québécoises. Rapprochez-vous des professionnels en recrutement parmi les nombreuses ressources en employabilité à votre disposition. Ils pourront vous épauler dans la rédaction de votre CV mais aussi vous aider à préparer votre entretien d’embauche. Selon que vous votre statut de travailleur soit temporaire ou permanent, le site Montréal nouveau départ vous donne accès à des informations personnalisées et vous redirige vers les bons interlocuteurs. Parmi les gestes utiles : faites-vous recommander par vos anciens employeurs ou collègues ; soyez attentif à suivre les codes du Québec, même si vous avez une longue expérience professionnelle ; ne dites pas que vous êtes bilingue français-anglais si vous ne maîtrisez parfaitement pas les deux langues. N’hésitez pas à prendre des cours pour vous tester et vous perfectionner ; enfin faites relire votre lettre de motivation et votre CV par un œil extérieur, si possible qui aura une connaissance du marché québécois. Sachez que les entretiens d’embauche sont généralement bienveillants. Leur but est d’abord de valider vos valeurs et votre motivation à travailler pour la structure.
Trois : je crée mon réseau
On ne le dira jamais assez, parler français et faire valoir une expérience professionnelle étrangère n’est pas toujours gage de réussite. Le marché québécois de l’emploi a ses spécificités, ses codes et ses expressions qui diffèrent de ce que vous aurez pu connaître. N’hésitez donc pas à vous intégrer dans l’environnement montréalais, d’abord en vous familiarisant avec les usages du secteur professionnel que vous visez. Même chose si vous êtes davantage porté par la fibre entrepreneuriale. Une recherche efficace d’emploi au Québec passe par ces étapes de terrain. Soyez ouvert à toute éventualité en communiquant sur votre recherche d’emploi. Le réseautage est une occupation non seulement officielle mais aussi fortement recommandée. Tissez votre propre réseau en participant aux activités de votre quartier, vous y rencontrerez forcément des personnes prêtes à vous aider et à vous orienter dans votre nouvelle vie professionnelle !
Pour trouver davantage d’information ou découvrir des ressources pour planifier votre insertion professionnelle, consultez le site Montréal nouveau départ
(L’usage du masculin a pour but d’alléger le texte sans préjudice pour la forme féminine.)