Préparer le congé des fêtes quand on est immigrant

Profiter du décor féérique — quand il y a de la neige ! —, rentrer au pays pour retrouver sa famille et ses proches ou partir se faire dorer au soleil dans une destination exotique ? Telles sont les épineuses questions que l’on se pose chaque année à l’approche des fêtes. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à prendre une décision éclairée.

Première information pertinente à considérer : les politiques de congés varient d’un employeur à l’autre. Dans certains cas, l’entreprise ou l’établissement ferme pendant plusieurs jours consécutifs, tandis qu’ailleurs, les jours de vacances se limitent aux jours fériés au Québec, soit le 25 décembre (Noël) ou le 1er janvier (jour de l’An).

Certains emplois requièrent d’être en fonction même pendant les jours fériés (dans les domaines de la santé ou de la sécurité publique, par exemple, dans les commerces essentiels, etc.). Dans ce cas, l’employeur est tenu de verser une indemnité à l’employé qui travaille un jour férié ou de lui offrir un congé compensatoire payé. Renseignez-vous auprès de votre employeur avant de planifier un voyage ou une absence.

Deuxième aspect auquel réfléchir : votre budget ! En effet, même si une majorité de Québécois restent dans la province pour les fêtes, les voyages demeurent prisés, de sorte que leur coût peut s’avérer plus élevé à cette période. Prévoyez le coup afin d’avoir une idée des possibilités en fonction de vos capacités financières. Et, si vous le pouvez, privilégiez les voyages avant ou après la quinzaine de Noël et du Nouvel An. Les prix sont généralement plus abordables durant ces périodes.

L’option « accessible » : rester

Si la perspective d’un voyage peut sembler réjouissante, les avantages de rester au Québec sont nombreux. Pour tout nouvel arrivant, il s’agit d’une excellente occasion de découvrir la culture québécoise à travers ses traditions des fêtes, mais aussi de participer à plusieurs activités thématiques offertes : concerts de Noël, patin sur glace dans un espace public, cinéma en famille, marchés des fêtes, etc.

Pour les plus vagabonds dans l’âme, un séjour en chalet, un week-end de ski ou toute autre escapade dans la province peut permettre de se sentir sinon en voyage, au moins en vacances… sans prendre l’avion !

La semaine de relâche : un temps de repos à envisager !

Peu après les fêtes, un autre congé se présente : la semaine de relâche scolaire, qui a lieu autour de la première semaine de mars. À cette occasion, tous les élèves du primaire et du secondaire bénéficient d’une pause d’école pendant une semaine.

Si la plupart des employeurs n’accordent pas de congés durant cette période, vous pourriez cependant discuter avec le vôtre de la possibilité de prendre un congé payé (dans votre banque de vacances) ou sans solde afin d’en profiter avec vos enfants.

Vous souhaitez en profiter pour voyager ? Plusieurs familles québécoises choisissent de s’envoler hors de la province à ces dates, ce qui, encore une fois, peut influencer le coût du projet. Ce congé à venir est donc à considérer au moment de planifier vos vacances des fêtes : peut-être préférerez-vous reporter celles-ci de deux mois pour vous offrir une trêve d’hiver avant le début du printemps ?

Photo : Zachary Kyra-Derksen

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