
La lancinante question autochtone
La colonisation européenne a principalement emprunté trois types de comportements à l’égard des autochtones : l’élimination, la séparation et l’assimilation.

La colonisation européenne a principalement emprunté trois types de comportements à l’égard des autochtones : l’élimination, la séparation et l’assimilation.

Au lendemain de la naissance de la confédération, le Canada doit, pour affirmer et consolider son identité, surmonter trois types de contraintes.

En l’absence de constructions en dur, l’archéologie n’apporte que de rares éléments. Seules l’anthropologie et l’ethnologie nous sont de quelque secours, toutefois imprécis et fragmentaires.

En 1911, Stefan Zweig compare le sort des Québécois à celui des Amérindiens, « spoliés de leurs terres et dépouillés de leur culture ».

La guerre de Succession d’Espagne, qui ravage l’Europe de 1701 à 1712, et oppose principalement l’Angleterre et la France, se répercute lourdement en Amérique du Nord.

L’indépendance des États-Unis fait du Canada le principal point d’ancrage de la puissance britannique en Amérique.

On imagine sans peine la stupéfaction des autochtones à voir débarquer les premiers Européens
